C'est quoi cette vanne ? Et ce câble il va où ? 

Tableaux

  Pour mener une vie agréable à bord une bonne connaissance du circuit "confort" est nécessaire. Il faut repérer sur le tableau électrique les bons interrupteurs qui vont nous donner l'éclairage et faire fonctionner les pompes d' alimentation en eau des douches, de la cuisine et celles qui permettent la vidange. Il faut aussi connaître les vannes qui permettent la régulation de ces flux d'eau douce ou d'eau de mer.
Pour l'avoir expérimenté nous savons qu'à trois sur le balcon avant nous remplissons très bien la cabine toilette avant dont les tuyauteries n'ont pas été montées correctement. Un anti siphon à prévoir dans les travaux de remise à niveau du bateau pour stopper l'entrée d'eau de mer.

Renée plonge

 Nos premiers week-end sont dont consacrés aux inventaires du matériel à bord, pour les manœuvres, les réparations, la sécurité, la cuisine, divers repérages et le suivi des circuits à travers les coffres et les placards.
La VHF ASN est programmée par Renée qui vérifie que Christian l'a bien interfacée avec le GPS, le fil noir sur le fil noir et le fil jaune sur le fil rouge, finalement ce sera le fil marron sur le fil rouge car le fil jaune du GPS ne "parle" pas...

Machinerie

  Pour passer le câblage, pas de tirage au sort, c'est la plus svelte qui s'enfonce dans le coffre arrière pour récupérer le messager. C'est aussi l'occasion de vérifier les drosses qui assurent la liaison entre la barre et le safran.

Yachts

  Après une journée bien remplie, le Mango Bay, bar restaurant sur pilotis à l'entrée des pontons permet de décompresser dans une ambiance conviviale. On y retrouve les équipages en escale ou en partance de tous les horizons. Il semble qu'au Marin, c'est le vendredi soir que le saxo fait son show et couvre les bruits des gréements...
On se réveille au matin, le gigantesque cargo amarré à l'entrée a accouché dans la nuit de beaux yachts.

Les manœuvres

  Nous avons déjà une bonne expérience de la voile toutefois pour bien connaître les réactions du voilier nous avons loué les services d'un skipper professionnel pour perfectionner nos manœuvres dans le port.
Nous avons bien choisi notre jour, un vendredi 13 et une météo exécrable. La Martinique est en "vigilance jaune". Nous consacrons l'après midi à étudier le comportement du voilier.
Au menu : marche arrière, prise de coffre, stationnaire, virage en marche arrière avec des angles différents. Dans le port nous nous essayons aux 360° sur place, dans un espace restreint. Les rafales qui pénètrent dans le port rendent les manœuvres délicates.

Dépose de la voile

Le mardi suivant c'est notre première sortie en solo pour amener le voilier aux ateliers de caraïbe gréement qui vont procéder à une vérification des voiles et des haubans. La manœuvre d'accostage se déroule parfaitement bien, et après une giration à 360° devant les pontons le voilier se glisse délicatement entre deux catamarans. Sur place la voile est déposée et un étai destiné au tourmentin (voile de tempête) est monté à l'arrière de l'enrouleur du génois.
En soirée, nous constatons qu'un catamaran squatte notre place et qu'il n'est pas possible de caler nos 4m de large dans un espace de 0,50m.
Le retour se fait donc sur un autre emplacement de dégagement donné par le port qui se révèle être celui du propriétaire du catamaran. Un peu de diplomatie permettra de régler ce contretemps.

 


La suite...

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