Avril, mai 2015 - Iles Vierges Britanniques (BVI)

Virgin Gorda - Saint Thomas  

Lundi 20 avril, levés tôt pour un départ à 1h du matin, contrairement à notre habitude nous avons décidé de naviguer une partie en journée après une "demi-nuit" de repos pour un atterrissage en début d'après midi.
Pourquoi partir ou naviguer de nuit ? : Il faut savoir qu'aux Antilles il n'est pas recommandé de rentrer de nuit dans un port ou une baie que l'on ne connaît pas car outre la profusion de cayes et coraux affleurants, le balisage de nuit n'est pas toujours fiable. Il est donc plus prudent d'arriver de jour.
Pas d'aires d'autoroute pour faire une pose, vitesse entre 5 et 7 nœuds (14 km/h, au mieux), les distances ne sont pas importantes, 84 milles dans notre cas. Il faut donc penser en temps de parcours : 14h à 6 nœuds, presque 17h à 5 nœuds...
Cette nuit il n'y a pas de lune, à 5h nous commençons à apercevoir les premières lueurs de l'aube. Nous avons parcouru 26 milles et il nous en reste environ 55 milles, pas de voile à l'horizon.
On enlève chaussettes (Renée) et T shirt long, nous gardons les gilets de sauvetage à portée de main. Il fait bon dès 6h30.

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Une traîne est mise à l'eau , au cas où un poisson passerait par là. Une heure plus tard, la mer est encombrée d'algues brunes, les sargasses, qui s'accrochent à la traîne. Il y a donc peu de chance de pêcher une dorade ou une bonite pour le dîner.
Nous faisons de petites siestes à tour de rôle et nous bouquinons pour passer le temps. A 11h la terre est en vue et vers 14h nous contournons Necker Island par le nord pour rentrer dans la grande baie de Gorda Sound.
Ici, tout est "Sound" : Gorda Sound, Virgin Sound, North Sound.
Pour nous reposer nous mouillons face à la petite île de Prikly Pears.

 

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Virgin Gorda ; Gun Creek ; Mosquito Rock

L'après-midi nous assistons à un véritable défilé de voiliers qui rentrent dans la baie. Cette circulation nous fait penser à celle du golfe du Morbihan (en été bien sûr).
Il y a longtemps que nous n'avions pas vu autant de monocoques sous voiles. Jusqu’à présent nous avons surtout côtoyé des catamarans, la plupart de location. Ces voiliers loués à la quinzaine naviguent souvent aux moteurs pour gagner du temps.

Mardi nous partons faire nos formalités à Gun Creek. C'est l'occasion de faire un petit tour de la baie en annexe.
Dans le bureau de l'immigration nous faisons "don" de 60 cents $ à l'équipage de l'expédition Race for Water pour payer les frais administratifs. Le catamaran fait le tour du monde pour mesurer l'impact de la pollution par les déchets plastiques. Nous n'avons pas eu la chance de rencontrer Claude Tellier, célèbre marin guadeloupéen, qui s'était exprimé à la radio sur ce projet avant leur départ.
Nous avons par contre eu le plaisir de bavarder avec Stève Ravussin.
"" Entre les gros et les petits fragments, ce sont 268 940 tonnes de déchets qui polluent nos océans. (Christophe Launay) La fondation Race for Water, basée à Lausanne, lance une expédition à bord d’un catamaran. Des données scientifiques seront récoltées sur les îles les plus touchées par la pollution des déchets plastiques dans les océans...""

Mercredi nous descendons vers la Baie de Saint Thomas, toujours à Virgin Gorda pour nous rapprocher du site des Baths et faire un peu de ravitaillement. Le vent est au rendez-vous et nous sortons les voiles pour faire "la course" avec les voiliers qui vont dans la même direction que nous. L'effet venturi accélère le vent entre les collines et le voilier fait des pointes à plus de 7 nœunds, un vrai plaisir.
Nous mouillons sous Colison Point, à côté des bouées payantes. Vers 17h, le "collecteur des recettes" (30$ la nuit) fait le tour des bateaux sur bouées pour encaisser. Nous passons une bonne nuit mais, au petit matin, la houle s'est invitée, et le voilier roule d'un bord à l'autre.

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St Thomas Bay ; St Thomas Harhour ; marché

Virgin Gorda - The Baths  

Nous nous rendons aux Baths jeudi matin de bonne heure avant l'arrivée massive des touristes. Nous y allons en taxi car nous savons que le site est encombré de bateaux au mouillage, obligatoire sur bouée, et qu'il est interdit de tirer les annexes sur la plage. Il faut laisser l'annexe sur une bouée et rejoindre la plage à la nage. La durée d'amarrage est de plus limitée à 90mn. Le site est LA grande attraction touristique de l'île, il est protégé et hyper fréquenté mais c'est vraiment beau à voir.

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L'entrée des galeries ; Passage les pieds dans l'eau ; Un troll enlisé dans le sable

L'enchevêtrement d’énormes rocs de granit forme des galeries et des grottes qui s'avancent jusque dans la mer. Pour certaines personnes trop grosses le passage entre les failles est impraticable.
Après avoir visité le site nous retournons à St Thomas Harbour. La végétation est très sèche et de nombreux cactus chandeliers s'élèvent au-dessus des buissons. Nous achetons des légumes et un abricot "pays" à une marchande sur le bord de la route puis nous prenons le déjeuner au pub restaurant "turtles". Le serveur est originaire de Sainte Lucie et parle un peu le français. Nous lui faisons remarquer qu'il a traduit a "bottle of water" par "an boutey dlo", c'est du créole et nous avons aussitôt sympathisé.
Le repas, beer bettered fish and ships pour Renée et linguini tomatos vegetables and shrimps pour Christian, accompagné d'un verre de chardonnay Chilien, est très bon.
Comme le mouillage de Saint Thomas s'avère rouleur nous décidons de remonter sur Gorda Sound.

BVI , les îles  

Marina Cay

Samedi 25 avril, hier, nous avons fait un point internet à Biras Creek, la baguette française, vendue à 3$ par la bakery locale est un luxe rare auquel nous cédons occasionnellement. Ca nous change de la brioche habituelle.
Nous partons faire le tour des nombreuses îles qui composent l'archipel. Nous avons l'intention de nous rendre à Guana Island en passant au sud des dog islands. Après avoir "régaté" à 3,8 nœuds une partie de la matinée nous décidons de faire une halte devant l'îlot de Marina Cay.

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Nous mouillons sur bouée juste devant l'hôtel et le récif de corail. Les bouées appartiennent à l'hôtel. En règle générale, aux BVI, elles sont gratuites la journée et payantes (30$) la nuit. Il y a "???" un code de couleur, privée, public …
Pratiquement tous les hôtels ont installé des bouées devant leur plage ce qui réduit d'autant les espaces de mouillages gratuits. Cette fois nous paierons notre dîme. Petit à petit le mouillage s'est rempli et il n'y a plus guère de bouées disponibles à 17h.
Par contre il faut souhaiter que nous n'allons pas bouchonner car les bouées sont très proches les unes des autres. A part cela : "usage of mooring is at your own risk !"
Compte tenu du coût nous recherchons les mouillages où il est possible de jeter l'ancre, mais selon les fonds, parfois supérieurs à 10 mètres ou de médiocre tenue, il est préférable de louer une bouée.
Pas de français au mouillage, beaucoup d'américains, forcément car les Iles Vierges Américaines sont juste à côté, des canadiens, un suisse et quelques pavillons inconnus de nous.

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Le Pusser's Painkiller ; Oui, c'est bien une cabine téléphonique ; La plage sur l'îlot

Dimanche, un petit tour sur l'îlot pour se dégourdir les jambes, d'autant que le site est magnifique. Au bout du ponton fuel nous remarquons une cabine téléphonique. Elle est prise en photo toute les 15s et les images sont stockées (pussers.com, 25 avril à 10h12) sur le net, nous prenons la pose pour immortaliser notre passage.

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La station de fuel vend également de l'eau et des glaçons. Il y a sur place des machines pour le linge et des douches.
Le bar restaurant, Pusser's Painkiller, est sympa, il est décoré de photographies anciennes qui retracent l'histoire du lieu.
Le personnel est très serviable et accueillant. Nous ne sommes qu'une dizaine de clients car nous sommes en début d'après-midi et l'activité ne commence que vers 15h pour se prolonger en soirée. Nous nous installons sur la plage pour prendre les nouvelles par internet (pas rapide) personne ne nous demande rien, on ne nous propose même pas de boire un drink.
Nous n'avons pas essayé la "potion magique" vantée par l'affiche au bar.

Guana Island

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Mouillage devant Donkey Point

Lundi matin nous quittons le mouillage de Marina Cay pour nous rendre à Guana Island. Nous jetons l'ancre devant le Monkey Point. Un rocher en forme de tête d'iguane est à l'origine du nom de l'île. Les mouettes s'invitent sur l'annexe et quémandent de la nourriture. Le soir tous les voiliers amarrés sur bouée quittent le mouillage et nous nous retrouvons seul pour la nuit.

Tortola, Cane Garden

Mardi 28 avril Nous mouillons dans la baie de Cane Garden. Malheureusement il y a beaucoup de vent et de violentes rafales. La brume de sable qui s'est établie sur l'archipel gâche le paysage. A terre la petite épicerie profite de la manne touristique et affiche des prix vraiment disproportionnés. Les restaurants occupent la plage bordée de cocotiers. Les maisons aux couleurs vives, vert, bleu, jaune, pourpre, orange... sont nichées dans la végétation des collines qui dominent la baie.

Jeudi matin nous descendons à terre pour visiter le village. Nous amarrons l'annexe au mieux au ponton hérissé de clous rouillés. Nous allons visiter la célèbre Callwood Rum Distillery . La publicité vante l'ancienneté de la distillerie : deux siècles. Pour être vieux, c'est vieux et délabré qui plus est. Y a t-il une seule goutte de rhum sortie de ce site cette saison ? Nous pouvons faire des photos des ruines de la distillerie pour 2$ ou gratuitement si nous achetons une bouteille de rhum 14$ à 20$. En fait, le site ne présente pas d’intérêt, il n'y a qu'une boutique et un feu "touristique" sous le distillateur que surveille un ado, ça sent plus le joint que la cane à sucre... (Quant au rhum il s'avèrera plus que médiocre).

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Le village se résume à une route au long de laquelle nous trouvons une église ainsi que le bureau de poste qui jouxte l'école primaire. Nous pouvons acheter des cartes postales, nous en profitons pour faire un peu de correspondance. La receveuse insiste pour nous vendre un coucher de soleil mais nous optons finalement pour un panoramique de la baie de Cane Garden et une photo des Baths.
Chez Bobby's market les prix sont à peine plus abordables qu'à l'épicerie du dock.
Le long de la plage, les bars et restaurants sont déserts voire fermés. Le service des lunchs n'a pas encore commencé dans la plupart des restaurants qui bordent la plage, il est vrai qu'il n'est que 10h30. Les restaurants et les boutiques de souvenir sont étroitement imbriquées. Nous trouvons finalement un restaurant qui propose un hot spot pour accéder à internet, ici pas de wifi gratuit, nous déboursons 3$ pour une heure. C'est avec une certaine déception que nous rentrons à bord car nous n'avons vraiment rien trouvé d'intéressant à cet endroit plutôt fait pour les touristes amateurs de soirées bruyantes, pardon... musicales.
Heureusement la baie est belle.

Little Jost Van Dyke & Jost Van Dyke  

Vendredi 1 mai nous levons l'ancre pour les îles "Jost Van Dyke" . Comme le mouillage de Long Bay devant Little Jost Van Dyke est saturé nous jetons l'ancre devant l'île de Sandy spit. En fait c'est juste un petit îlot de sable blanc avec une minuscule oasis de végétation au centre. Vers midi c'est l'affluence sur le sable mais vers 16h l'île est à nous et nous en profitons. Le temps est agréable, le vent c'est calmé nous décidons de rester la nuit à ce mouillage. En soirée un catamaran vient mouiller devant nous.

Le lendemain, nous allons nous amarrer sur bouée à Great Harbour sur l'île de Jost Van Dyke. Les fonds dans la baie sont importants et il n'y a pas la place de jeter l'ancre.

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La baie ; la déco chez Foxy's ; corsaires Great Harbour

A terre il n'y a pas de village proprement dit, mais, le long de la plage un alignement de boutiques, de restaurants bars et une épicerie. La décoration des bicoques semble tirée de film de pirates, comme le nom de l'île. Nous prenons un verre chez Foxy's sous les innombrables fanions, t-shirts et plaques d'immatriculations accrochés aux murs et au plafond. On sens que l'ambiance en soiré doit être chaude !.
L'après-midi un catamaran de 60 pieds vient s'amarrer à la bouée à côté de nous. Pour l'évitage c'est un peu serré. Le pire c'est que ces monsieurs dames descendent à terre en laissant tourner leur générateur électrique, il tournera ensuite toute la nuit, climatisation oblige !

Peter Island, Norman Island 

Dimanche 3 mai nous nous rendons à la marina de Soper's Hole. Après deux amarrages sur bouées nous ne sommes pas satisfaits du mouillage. Le venturi entre les collines génère de violentes rafales. Nous décidons de manger et de repartir dans l'après-midi.

Nous traversons le Sir Francis Drake Channel (encore un boucanier) vers Peter Island. Nous mouillons devant la plage de White Baie juste à la limite de la zone de baignade. Le site est très beau. Sur la plage des "carbets" et des transats sont posés comme pour une exposition. Il y a seulement deux personnes.
Je décide d'aller nettoyer la vitre du sondeur car il décroche parfois, sûrement à cause des micro-organismes qui poussent dessus. Une fois à l'eau je constate que deux barracudas se sont installés sous le bateau. J'ai juste le temps de donner un coup de brosse qu'un des lascars un peu trop curieux s'approche de moi. Comme je ne lis pas couramment dans les yeux du poisson, je décide de battre en retraite.

 

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Soper's Hole ; White Bay ; Gomiers rouge à Benures Bay

Au sud de Peter Island nous naviguons jusqu'à Norman Island. Benures Bay se révélera un bon abri. Nous restons trois jours au mouillage sur ancre. La végétation sur l'île est très sèche. Des arbres, peut-être des gommiers rouges n'ont plus de feuilles et semblent morts.
Je retourne à mon sondeur cette fois avec le narguilé pour éviter les plongées successives. A part de petites méduses pas de mauvaise surprise. Renée s'attaque au nettoyage de la ligne de flottaison.
La nuit résine du chant des crickets. De l'autre côté du chenal l'île de Tortola est illuminée.

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Le lendemain nous n'avons plus qu'un voisin anglais comme compagnon de mouillage.
Après une promenade à terre, Frank et Amanda, viennent nous saluer et nous inviter à boire une bière sur leur voilier Infinity B . Frank a reconnu notre pavillon breton.
Comme nous racontons notre projet de voyage jusqu'à Puerto Rico, Frank sort ses cartes et les guides nautiques pour nous commenter le circuit qu'ils ont fait. Frank ne parle pas français mais Amanda se débrouille bien dans cette langue. Quant à nous, notre anglais s'est bien amélioré depuis que nous parcourons les Antilles. Nous arrivons à bien nous comprendre. Nous apprenons quelles sont les baies agréables et les services que nous pouvons trouver aux les Iles Vierges Américaines, les Iles Vierges Espagnoles et Puerto Rico. Ils nous indiquent aussi les lieux qui ne présentent pas vraiment d'intérêt.
Bien sûr nous les invitons à prendre l'apéro (what is that?), disons l'apéritif, en fin d'après-midi sur notre voiler.

La nuit la mer autour du voilier se couvre de tâches vertes fluorescentes, peut-être du plancton.

Jeudi 7 mai, amarrage sur bouée dans la grande baie de The Bight, toujours à Norman Island. Nous allons visiter le site des grottes (The Caves). La légende raconte qu'un trésor est caché dans ces excavations. Comme nous sommes dans le parc national nous n'avons pas le droit de débarquer en annexe. Des bouée reliées par un bout permettent d'amarrer l'annexe le temps de visiter les grottes en palmes, masque et tuba.

 

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The Caves, les grottes au trésor ; La baie de The Bight

Nous nageons un moment au milieu des poissons le long des falaises de Treasure Point. Il n'y a pas de corail. Le site est beau mais les grottes sont plutôt petites. Nous avons de la chance car il n'est pas trop fréquenté lors de notre "exploration".

Nous allons à terre prendre un lunch au Pirates Bight. Il n'y a que ce restaurant sur cette île, sinon déserte, pas de village ni d'épicerie. Je n'ai pas fait trois pas dans le restaurant q'une serveuve agrippe mon t-shirt en s'exclamant : I love your t-shirt ! de fait mon t-shirt est aux couleurs de Tobago d'où elle est originaire.

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Comme dans la plupart des restaurant il n'y a pas de cuisine locale mais des plats typiquement Britanniques : fish and ships et toutes sortes de sandwiches et burgers.
Pour pêcher aux îles Vierges il faut acheter un permis. Au cours de nos escales nous n'avons pas rencontré de pêcheur local à qui acheter du poisson frais. On trouve des filets de poisson congelé, surtout du tilapia, dans certaines boutiques. On ne trouve pratiquement pas de légumes sur les îles autour de Tortola.
Après manger, nous faisons une petite marche digestive sur la colline pour avoir une vue sur la baie. Tout est très sec, on se demande comment certains arbres, très vieux, ont pu survivre à ce climat.
En rentrant au bateau nous passons devant le bar flottant de William T. La goélette mouillée dans un coin de la baie diffuse une musique des Doors. Les clients peuvent amarrer leur annexe à couple le temps de boire une bière.

Tortola, Road Town 

C'est l'île principale de l'archipel et la plus habitée. Road Town en est la capitale. Nous mouillons dans le port de Road Harbour pour le week-end, puis nous envisageons d'y faire les formalités de sortie pour faire route lundi 11 mai vers les îles Vierges Américaines , St John et St Thomas.

En attendant un petit tour chez le shipchandler pour remplacer la courroie d'alternateur et le filtre d'entrée du désalinisateur qui n'est plus étanche à l'eau de mer. Un taxi collectif nous amène à la marina de Nanny Cay où nous trouvons les pièces nécessaires. Nous retournons à notre mouillage et comme il y a un petit super marché non loin nous en profitons pour nous ravitailler en produits frais.

Samedi 9 mai nous partons à pied visiter Road Town. La ville est étriquée. Les bâtiments du centre ville paraissent neufs. Pour nous ils sont très "kitch", beaucoup de couleurs et d'ornements rococos. Tous ces cubes semblent construits au hasard pour faire une ville. Les banques occupent tout un quartier à proximité du port, ça ne sent pas la crise. Au milieu de tous ces bâtiments on trouve le petit parc Noël dont la grande horloge n'indique plus l'heure.
Quelques marchandes proposent des mangues, des ananas et des concombres. Même ici, en ville, le marché aux fruits et légumes est désert.

 

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Road Harbour depuis Fort Burt ; The Noel Lloyd Positive Action Movement Park ; Taxi des caraïbes

En nous éloignant du centre ville et des quartiers des affaires nous traversons des zones plus populaires. Grâce au plan de l'office du tourisme et à l'amabilité des gens qui nous salut amicalement au passage, nous trouvons le jardin botanique. Il est malheureusement fermé et peut-être même à l'abandon ...
La décoration des taxis collectifs fait preuve de beaucoup d'imagination, nous avons même trouvé un "pirate des caraïbes" .
Côté mer, les algues brunes ont pris possession du rivage.
Renseignements pris à la douane, au quai des ferry, nous serons obligé de faire notre clearance dimanche matin. A moins de rester un jour de plus, il nous faudra nous acquitter de la taxe d'overtime. Cette taxe est encaissée lorsque les formalités sont effectuées en dehors des heures d'ouvertures légales. Son coût est très variable, ici se n'est pas très cher: 5 US$.

Lundi 11 mai, avant de larguer notre amarre, je profite du wifi de l'hôtel Fort Burt, capté depuis le mouillage : départ pour Saint John, Iles Vierges Americaines (USVI). Notre atterrissage est prévu à Cruz Bay sur la côte ouest. Le temps est médiocre, vent et averses se profilent à l'horizon...

 


La suite...

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