Journal de bord de Nemo de Marine

Mars 2023

Martinique, Saint Pierre

Dimanche 12 mars, lundi 13 mars nous démarrons la traversée du canal de La Dominique vers la Martinique dimanche en matinée. Nous laissons derrière nous les villages côtiers aux maisons couleurs pastel.
La navigation de 36 milles nous prendra 6h45 car nous trouvons un bon vent dans le canal mais il nous faut longer les côtes au moteur, à moindre vitesse. Nous trouvons une place en début d'après-midi parmi les nombreux voiliers qui mouillent du côté de l'Anse Turin.

Martinique, Fort de Martinique

Mardi 14 mars, nous levons l'ancre pour continuer notre route vers le sud à Fort de France qui, question piège, n'est pas la capitale de la Martinique...
Le ciel est bleu comme la mer. Nous longeons la côte ouest de la Martinique. Avec ce beau temps beaucoup de pêcheurs sont en mer. Notre traîne, poisson et poulpe nous suit, on ne sait jamais. Comme il n'y a pas trop de sargasse la pêche pourraît être bonne.

Nous mouillons en fin de matinée devant le Fort Saint-Louis, pas de poisson au menu.

Mercredi 15 et jeudi 16 mars, le mouillage devant le fort se révèle très inconfortable en raison des nombreuses navettes qui traversent la rade. Ces "bus nautiques" assurent les liaisons entre Fort de France et les villages de l'autre côté de la baie: Trois Ilets, Pointe du Bout, Anse Mitan... Parfois trois navettes se croisent le long du mouillage pour quitter ou arriver aux docks. Les bateaux dansent la gigue toute la journée. Tout doit rester bien calé dans le voilier. Les repas sont agités. Comme aux Saintes, réveil brutal à 5h30, heure de la première navette suivi à 6h00 de la volée de cloches de la cathédrale.

Un point positif toutefois : nous sommes très proches du centre ville.
Côté achat aux marchés locaux, rien n'a changé : tant que nous sommes de potentiels acheteurs nous croulons sous les "doudous" et tout le monde est aimable sinon c'est passe ton chemin !
Quelques citadins viennent se baigner, ou se mettre à l'ombre des palmiers, à la plage de "la Française" au pied du Fort Saint Louis.
Nous pouvons laisser les annexes aux anneaux installés le long de l'esplanade qui longe le quai de la plage vers le dock des croisères.

Jeudi, nous retrouvons un brin de famille, JCC et M. arrivés sur un navire de Costa croisière qui fait escale pour la journée en Martinique.
Nous faisons une petite visite de Fort de France. La cathédrale est magnifique. Avec trois bateaux de croisière en escale les rues de la ville sont animées. Après quelques achats de souvenirs dans les boutiques installées sous des cases au bord du quai des navettes nous allons déjeuner à bord. Au menu du jour un repas créole composé de cuisses de poulets, bananes plantains et patates douces.

Vendredi 17 au dimanche 19 mars, déplacement vers la Marina Z'abricot à deux milles du Fort Saint Louis, au fond de la baie de Fort de France. La petite marina se trouve au pied des immeubles qui ont poussé comme des champignons dans la zone industrielle Z'abricot. Devant la marina les bateaux disposent de quelques bouées bon marché : 6 € par nuitée. L'unique magasin alimentaire, le carrefour express profite de sa position stratégique pour booster ses prix.
Le bureau du port assure l'accueil des marins et divers services. Deux restaurants contigus sont installés sur le front de mer, à l'intérieur du port.

Samedi nous profitons de la présence d'une station carburant pour reconstituer notre réserve de gasoil. Nous trouvons du gaz au carrefour express. Le rez de chaussée d'un immeuble abrite des laveries automatiques, une boulangerie et autres petites boutiques. Dimanche, le temps s'abernaudit. Nous faisons tout de même un saut à terre pour faire la lessive et déclarer notre départ vers Sainte Lucie au bureau du port.
Dans la soirée nous entendons un grand "boum". Un voilier vient de percuter de plein fouet un catamaran que nous avions aidé à s'amarrer sur bouée à notre tribord. Nous hélons le fautif mais il refuse de s'identifier et poursuit sa route vers la marina. A leur retour de terre nous informons les propriétaires du catamaran de cet accident . Grâce aux photos prises à la hâte ils réussiront à identifier le maladroit qui a fait un trou dans leur coque.


Retour

La suite...


.