Nosy-Be, Diego-Suarez, Nosy-Be

circuit

 
 Pour notre troisième séjour à Madagascar nous avons choisi de visiter le Nord et les environs de Diego-Suarez puis de faire une pose à Nosy-Be avant le retour à Mayotte.
Après une nuit à Hell-ville, nous traversons la baie vers la Grande Terre pour débarquer à Ankifi.

Ankifi, Ankarana

La coque, une barque rapide qui fait la navette transporte une douzaine de personnes. Elle part dès qu'elle est pleine et fait la traversée en 50 minutes environ. Au débarcadère il est impossible d'échapper à l'empressement des porteurs. L'embarcation n'a pas encore accosté que les valises sont déjà à terre. Une fois le regroupement des bagages effectué et le "chef porteur" payé nous grimpons dans le 4x4 pour remonter vers le nord. Diego Suarez est à environ 250 km mais l'état des routes est tel que le temps pour faire le trajet peut dépasser 9 heures. Nous avons donc prévu une halte au parc national d'Ankarana pour ne pas rouler toute la journée.


Coques et barge

Ankifi, débarcadère

Sur la route nous faisons un arrêt "touristique" pour visiter une petite exploitation de cacao. Il y a également du café, de la vanille et des arbres d'ylang ylang. Nous sacrifions à l'achat de quelques produits avant de reprendre la route.


Cacao
album

Gué d'Ambilobe

Peu avant la ville d'Ambilobe le pont de la RN6 s'est effondré. Une déviation permet de passer par un gué de fortune pour traverser la rivière. Heureusement nous sommes au tout début de la saison des pluies et le cours d'eau n'est pas violent.
En début d’après-midi nous arrivons "chez Aurélien" qui assure notre gîte et notre couvert pendant notre séjour à Ankarana.
Après avoir déposé les bagages dans nos chambres et pris un repas rapide mais correct , poulet et riz-coco, nous partons pour notre première randonnée sur les tsingy. Notre guide nous mène sur une piste pour rejoindre les lapiaz.


Eulemur coronatus

Gecko nocturne

Dans un bosquet nous rencontrons nos premiers lémuriens. L'eulemur coronatus est reconnaissable à sa petite tache noire sur le sommet de la tête. Le guide nous fait remarquer, au pied d'un arbre, un gecko nocturne. Figé à la base d'un tronc celui-ci imite parfaitement l'écorce, bien mieux que ne le ferait un caméléon. Nous avons du mal repérer la "bête" . Son mimétisme est tellement efficace qu'il peut même être moussu ou non !


Cyphostemmas
album ankarana

Uncarina ankaranensis, graine

Au milieu de ce désert de roches pousse une végétation bien adaptée à la sécheresse. Les adenias et cyphostemmas aux troncs massifs subsistent car ils stockent l'eau de la même manière que les cactus ou les baobabs. L'uncarina ankaranensis offre ses belles fleurs jaunes et ses graines très étranges. L'euphorbe pachypodioide se faufile entre les failles des rochers. Avant la nuit, nous passons par une grotte qui abrite plusieurs espèces de chauves-souris.
Retour chez Aurélien donc,


Gîtes,
album

et case moderne

Loin des villes les campements de Madagascar ne disposent que de moyens réduits. Ici, l'eau est tirée des puits. Le courant électrique est fourni par des groupes électrogènes qui ne fonctionnent qu'en soirée, et pour deux ou trois heures seulement. La nuit tombe, sans crépuscule, entre 18h et 19h. Dans notre logement, neuf, le gardien nous fournira de l'eau après avoir ouvert le robinet de la citerne perchée non loin. Pour l'électricité aucune prise ni ampoule n'ont été prévues. Des lampes à leds qui fonctionnent sur piles nous sont fournies pour la nuit. Il est toutefois impossible de recharger nos accus d'appareils photos.

Nous prenons notre dîner sous un faré où sont regroupées quelques tables d'hôtes. Le personnel est accueillant et sympathique. Dans les marmites du camp mijote déjà notre pique-nique du lendemain.


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