Nemo de Marine - Martinique 2021

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Février 2021.

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Journal de bord de Nemo de Marine

Martinique, février 2021

Vendredi 5 février, repos, petite marche pour acheter du pain.

Samedi 6 février, sale temps à Sainte Anne, pas de baignade au programme.
La pompe à membrane qui vidange l'eau de la douche a fait un AVC. Nous profitons de cette journée de confinement météo pour nettoyer la membrane et rajeunir le câble d'alimentation.

Dimanche 7 février, même temps que la veille. Les ondes se succèdent avec des bourrasques qui bousculent les voiliers mais réjouissent notre éolienne. Comme nous avons une bonne réserve d'eau douce il est inutile de remplir les seaux sur le pont.
Pour la lessive à la laverie automatique nous allons attendre que le mouillage soit moins agité, peut-être même du ciel bleu.

Lundi 8 février, enfin du ciel bleu, après courses et lessive nous levons l'ancre pour jeter un oeil à l'anse située entre la pointe Dunkerque et la pointe Catherine mais la houle est trop forte pour mouiller à proximité de la plage. Finalement nous retournons devant le domaine de Caritan.
En soirée le vent tombe et la nuit résonne du bêlement des "bwés cabris".

Mardi 9 février, dès 7h00 le vent et les grains balayent le mouillage. Le déplacement vers les anses d'Arlet est reporté. En fin d'après-midi le ciel se dégage un peu, c'est l'occasion de se jeter à l'eau.

Mercredi 10 février, lors de notre balade au village nous trouvons enfin du poisson frais, dorade et thon. Nous choisissons du thon qui sera juste poêlé mi-cuit pour le déjeuner. J'en profite pour faire quelques photos des barques colorées au port de pêche.
Pour le dîner, exceptionnellement ce sera apéritif dînatoire. Nous achetons des accras de morue et du boudin noir ainsi qu'une salade verte.
Au retour nous allongeons notre parcours en passant par les sous-bois des Hauts Caritan.

Jeudi 11 février, RAS, du bleu, du gris, du bleu, du gris...

Vendredi 12 au lundi 15 février, nous allons chercher du côté du club Med la voiture que nous avons louée pour le week-end. Nous faisons un passage rapide au ship du Marin pour acheter une nouvelle robinetterie. Nous prenons ensuite la route pour visiter les sites du Vauclin et du François. La route sinue entre les mornes. Les baies de la côte Atlantique sont bien ventilées. Nous déjeunons au restaurant "chez Milos" au Robert. Le resto est sympa, le personnel soucieux des protocoles sanitaires. Le poisson "jeune barracuda bécune" accompagné de légumes et riz-lentilles est excellent.

En repartant vers le Robert nous invitons une dame âgée à monter dans notre voiture. Habillée en noir et blanc, couleur du deuil, elle trottine vers le bourg. Elle nous dira être un peu en retard pour le service funéraire et que dieu nous a placé sur son chemin.

Samedi, toujours côté Atlantique nous remontons vers la presqu'île de la Caravelle. Nous profitons des beaux paysages de cette côte tourmentée. A midi, nous prenons un déjeuner médiocre dans un resto familial. Le poulet boucané est du poulet en salaison cuit au BBQ, tout comme les ribbs.
Après ce repas nous faisons une halte baignade à une petite plage abritée de la presqu'île.
Dimanche, lever du jour Brestois, petite bruine qui mouille... et pas seulement les cons !
La sortie pour visiter les roches gravées de la Martinique est annulée.

Lundi 15 février, la veille, la Saint Valentin a été franchement arrosée, d'eau. Le carême, cette saison normalement sèche aux Antilles se revèle être très humide. Toutefois cette nouvelle journée s'annonce belle.
Nous allons restituer la voiture de location puis nous rentrons à pieds en longeant la plage du club méditerranée. Le club est fermé mais il y a quelques touristes venus des gîtes voisins et bien sûr des Antillais.
Un bateau échoué sur la plage a fait le bonheur des tagueurs locaux qui ont laissé de nombreux messages colorés sur la coque.

Mardi 16 février, comme il fait beau nous partons pour un petit "biathlon" L'annexe est laissée au ponton flottant du domaine Caritan. Nous traversons le bourg pour rejoindre la plage qui jouxte le club méditerranée et que nous avons trouvé sympa hier.
Nous sommes mardi gras et il y a du monde sur la plage, difficile de trouver une place à l'ombre. Après la petite marche nous nous lançons à l'eau, plutôt fraîche, pour faire des brasses de bouées à bouées.
Nous rentrons par le même chemin sans oublier d'acheter quelques accras à Sainte-Anne.

Mercredi 17 au vendredi 19, au sud rien de nouveau sinon le rétablissement de motifs impérieux pour circuler entre la Martinique et la Guadeloupe. Ca ne devrait pas nous poser de problème puisque nous sommes résidents en Guadeloupe.
En attendant de remonter vers le nord nous faisons notre promenade quotidienne au village. Nous profitons de la plage de l'anse Caritan où l'eau est moins brassée par le vent qu'autour du voilier.

Samedi 20 février, une odeur de poisson se dégage de la banquette qui contient notre réserve de conserves. Après investigation nous trouvons une boîte de rillettes de saumon "à conserver entre 0° et 4°". Avec le climat Antillais, loin d'être Arctique, la boîte s'est gonflée et a diffusé ses arômes proche du nuoc mam !
Nous en profitons pour trier et faire l'inventaire des boîtes alternatives aux légumes frais, légumes de coucous, ratatouilles, épinards, haricots vert, tomates à cuisiner...

Dimanche 21 février, nous invitons Benoît et Marie au restaurant La Dunette à l'entrée de Sainte Anne. Ils préfèrent rester à terre plutôt que monter sur le voilier. Nous faisons la connaissance de leur bébé de 4 mois, Rafaël. Le bébé devient vite la coqueluche des serveuses. Il est costaud pour son âge et c'est un plaisir de le voir manger sa purée de carotte.
Les parents de Benoît, que nous attendions en mars, ont annulé leur voyage sur l'île. Pour nous cela signifie que plus rien ne nous retient en Martinique.
Nous passons un très agréable moment et prévoyons une autre rencontre avant notre départ.

Lundi 22 février, une brume de sable s'est installée sur la Martinique. Du mouillage on distingue à peine le rocher du Diamant. Nous préparons le voilier pour un départ imminant.

Mardi 23 février, la météo prévoie deux jours de beau temps. Nous levons l'ancre pour remonter vers les anses d'Arlet. Nous sortons de la baie du marin au portant puis après le passage du Diamant un petit travers jusqu'au cap Salomon. Nous laissons les anses d'Arlet bien encombrées derrière nous. Finalement nous jetons l'ancre dans l'anse à l'Ane en prenant garde à laisser le passage aux navettes qui font la laison vers Fort de France. A l'entrée du mouillage se trouve l'îlet à Ramiers.

Mercredi 24 février, nous prenons la navette pour nous rendre à Fort de France. Nous nous promenons dans les rues de la ville. Des mannequins de carnaval et des figurines masqués sont disséminés dans le parc du centre culturel. Des chanteurs animent le square de la cathédrale Saint Louis. Après une pause repas dans un restaurant "la boucherie" nous nous rendons au centre commercial.
La navette nous ramène au ponton de l'anse à l'Ane où nous avons amarré notre annexe.

Jeudi 25 février, déplacement vers la pointe du bout où nous espérons trouver un mouillage plus calme.

Vendredi 26 au dimanche 28 février, mouillage à la Pointe du Bout. Autour de la marina il y a quelques hôtels, des restaurants et des boutiques qui vendent des produits pour les touristes. L'offre en fruits et légumes est très limitée dans l'épicerie principale.
Le CROSS AG nous a envoyé les documents nécessaires pour l'entrée en Guadeloupe par voie maritime. Mauvaise nouvelle, il nous faut un test covid de moins de 72 heures pour rentre en Guadeloupe.

webmaster: C. Christian
http://www.lestroiscaravelles.net
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