Journal de bord de Nemo de Marine

Martinique, Guadeloupe, Mars 2021

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Lundi 1e mars, nous prenons la navette à la marina de la Pointe du Bout pour nous rendre au Biolab de Batelière. Il nous faut prendre rendez-vous pour faire un test PCR. Par chance il est posssible de se faire tester rapidement. Comme nous avons deux heures à attendre nous nous rendons à la petite crique de l'hôtel Batelière. Nous pouvons nous baigner pendant que les mémés font de l'aquagym avec un moniteur.
Une fois le prélèvement effectué nous allons manger au restaurant les pieds dans l'eau de l'hôtel. Le repas est sans prétention mais correct.
Benoït qui a bien voulu nous driver nous ramène au quai des navettes. Au retour nous faisons une brève escale au bourg des trois îlets.

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Mardi 2 mars, petite angoisse au moment de lever l'ancre car "quelque chose" enfoui dans le sable s'est pris dans les oreilles. Impossible de déterminer s'il s'agit d'un fer à béton, d'un bout de branche... Finalement il s'agit d'un vieux cordage de corps mort qui va remonter sagement avec l'ancre et retourner au fond de l'eau.
Nous remontons par beau temps et mer calme jusqu'à Saint Pierre. Nous mouillons dans l'anse Turin, devant la plage de sable noir.
Nous avons transmis le formulaire d'entrée par voie maritime en Guadeloupe au CROSS AG qui l'a à son tour transmis à la DM Guadeloupe qui nous autorise à rejoindre notre domicile, sans escale.

Mercredi 3 mars, dernières vérifications et préparatifs du voilier. Le départ est prévu demain jeudi, avant l'aube.

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Jeudi 4 mars, c'est Renée qui sonne le branle bas à 2h15. Dehors le ciel partiellement étoilé et un demi-lune gibbeuse diffusent une faible lueur sur le mouillage. Nous levons l'ancre pour les Saintes pour 13h à 15h de navigation, selon vents et marées.Pour l'instant pas de vent mais cela viendra. A la pointe nord de la Martinique, passé le port du Prêcheur, la brise se fait sentir et nous pouvons sortir les voiles. Un peu avant l'aube nous sommes intrigués par des feux de navigations tantôt séparés tantôt confondus: un grand bateau, deux bateaux ? A l'approche les trois feux blancs superposés ne laissent pas de doute. Nous croisons un remorqueur qui tire une barge au bout d'une très longue remorque. Nous laissons cet attelage sur notre tribord. Quels déchets vont encore finir au fond de la mer ?

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Le vent nous sera favorable jusqu'à Roseau puis il faudra démarrer le moteur. Nous longeons la côte sous le vent de la Dominique. Nous apercevons au loin des jets et des dos de baleines.
Passé Prince Ruppert Bay et le port de Portsmouth nous retrouvons un vent ardent dans le canal de la Dominique vers la Guadeloupe. La dernière traversée est vite bouclée. Nous rentrons aux Saintes par la passe sud-ouest qui longe Terre de Bas, en laissant les rochers des Augustins sur notre tribord. A 15h30 nous sommes amarrés à une bouée au pied du Pain de Sucre. La navigation aura durée 12h30.

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Jeudi 4 et vendredi 5 mars, repos, petite balade en annexe jusqu'au bourg de Terre de Haut.

Samedi 6 et dimanche 7 mars, exploration des fonds marins. Un banc de petits poissons s'est abrité sous le voilier. Sur les roches au bord du rivage poussent des gorgones et des ailes de vénus qui servent de refuge à des poisssons colorés, anges, clowns... Pas de gros poissons en vue. Quelques oursins blancs occupent les rares herbiers. Il n'y a pas de tortue marine dans cette anse.

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Lundi 8 mars, nous longeons l'îlet à Cabrits pour sortir par la passe de la baleine puis nous remontons au moteur sur Marie-Galante. A la sortie de la baie les frégates survolent les barques de pêche.
La tentative de tirer un bord dans le canal de la Dominique s'avère infructueuse. L'absence de vent et la houle nous font faire du surplace. Nous ne dépassons pas les 3 nœuds. Nous décidons de faire route directe mais nous avançons à peine plus vite.
Nous jetons l'ancre devant la plage des pêcheurs au nord de Saint-Louis.

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Mardi 9 mars au vendredi 12 mars, semaine tranquille au mouillage, journées bricolage, mots fléchés et sorties à terre pour marcher un peu et faire quelques emplettes. Dans les champs environnant le village poussent des cotonniers sauvages couverts de coton blanc.
Le beau temps s'installe peu à peu et la mer autour du voilier est bien claire, les fonds se partagent entre sable et herbiers. Le soir une petite houle vient toutefois déranger la quiétude du mouillage, toujours au moment de l'apéro !

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Samedi 13 et dimanche 14 mars, ce samedi matin le mouillage est animé. Tout d'abord c'est une équipe de voileux qui lève l'ancre pour se lancer dans une régate amicale coutumière, comme le vent se fait désirer les spis sont de sortie.
Peu après c'est le club de voile qui lâche ses apprentis marins, les hobiecats pour les grands tandis que sur des optimists les plus jeunes font un parcours banane autour de bouées installées pour l'occasion.

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Val et Hervé sur leur cata viennent nous rejoindre pour passer le week-end à Marie Galante.

Lundi 15 mars, retour au port où nous avons réservé une place sur bouée au lagon bleu.

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