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Livre d'or

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Grande Comore

Koimbani, Chomoni

  Sur la côte est, la plage du village de Chomoni est appréciée pour son cadre et son sable blanc. Pour nous y rendre nous empruntons une route qui part de Moroni et traverse l'île entre le massif de la Grille et celui du Karthala.

Sur les hauteurs de Moroni le chauffeur s'arrête pour nous montrer des plants de café, du poivre vert et des girofliers.

La route traverse une forêt d'eucalyptus.

Nous faisons une halte au village de Koimbani. Le village est riche en vestiges de l'époque des sultans. Le vendredi les habitants du village se réunissent pour prendre les décisions concernant la communauté. Les jeunes et les femmes participent activement au développement du village.
Les rues et les places sont pavées. Devant le palais trône la porte de la paix (miséricorde), goba la Salama, qu'il suffit de franchir pour être apaisé.

Un jeune guide mouzoungou nous entraîne dans le petit musée du palais royal Mbaé Trambwé où sont rassemblés quelques objets : une chaise à porteurs pour le roi, une table, un tambour et des ustensiles divers.
Il nous explique leur fonction et leur histoire. La table est appelée "esclave", l'origine du nom serait due à la malignité d'un esclave. Celui-ci pour éviter de tenir l'assiette du roi pendant son repas construisit une table. Ainsi, lorsque le roi demandait : où est l'esclave ? on lui désignait la table !

Le jeune homme nous raconte ensuite l'histoire de Trambwe wa Badi, un sultan fondateur de la ville dont la légende raconte qu'il parlait déjà dans le ventre de sa mère et celle de Mbaye Trambwe, sultan et poète fervent défenseur de la paix. Les tombes de la famille royale se trouvent à côté de la mosquée.

Nous quittons Koimbani et peu après le village de Chomini apparaît derrière les coulées de lave.

En bordure de la belle plage de sable blanc des bungalows permettent de se reposer à l'ombre. On peut également s'y restaurer d'un plat de poisson agrémenté de racines et de fruits à pains grillés. Dans la mer, le sable est si fin que les pieds s'enfoncent jusqu'aux chevilles.

Retour de pêche à Chomoni.

 

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