Une semaine à Mahajanga (p1)
 
Mercredi
Après notre installation au Fishing Résidence nous décidons de descendre à pieds vers le port aux boutres pour une petite balade en soirée sur le bord de mer. La ville est réputée tranquille contrairement à Antananarivo qui a mauvaise réputation. Les habitants de Mahajanga et les malgaches en vacances viennent profiter de la fraîcheur du bord de mer en fin d'après-midi. La promenade du boulevard Poincaré est noire de monde. Des marchandes de samossas ou de glaces vont à la rencontre des clients assis sur le muret de la digue.
Des commerçants proposent aux enfants des promenades sur des chevaux ou sur de vétustes voitures électriques poussées manuellement par le vendeur. Des tables sont mises en place sur les larges trottoirs, de l'autre côté de l'avenue . Des grillades de zébus, saucisses , beignets, bananes flambées, gâteaux cocos sont exposés à la gourmandise des passants qui prennent place sur les bancs rouges. Nous assistons a un splendide coucher de soleil.
Jeudi
Nous nous rendons à l'office du tourisme pour nous renseigner sur les visites ou les événements à ne pas manquer. Il y a quelques sites "dits" remarquables dans la région. Nous prenons rendez-vous avec un guide local pour une visite de la ville dans l'après-midi. Nous récupérons également les tarifs officiels pour les transports et visites des sites à proximité de la ville.
Notre promenade en ville commence par le port aux boutres. Les marins chargent dans les grandes pirogues à voiles des pierres de construction et du ravitaillement pour les îles ou les villages côtiers qui sont plus facilement accessibles par la mer que par les pistes. Le guide nous montre la porte sculptée la plus ancienne de Mahajanga qui vaut selon lui au moins 30 euros. Notre promenade nous mène de boutiques en boutiques jusqu'au marché artisanal. Le marché est abrité sous une structure à toiture métallique boulonnée type "Eiffel". Nous aurons l’occasion de faire les photos de la villa Eiffel aux balustrades également métalliques.
Après un passage aux abord de la cathédrale, au centre de la ville, nous nous rendons à la maison de la culture. Un concours de danses "sacrées" a lieu devant un jury. Selon notre guide, seuls les descendants du roi ou les personnes possédées (par le roi) peuvent danser et chanter les chants Sakalava.
La chanteuse/conteuse débite façon rap local la vie quotidienne des Malgaches, la tenue des gens du jury ou de l'assemblée. Nous assistons à la surprenante danse du crocodile.
Une fois n'est pas coutume nous sommes pris en photo avec notre guide.