M'biwi

Les danses et les chants occupent une place importante dans la culture Mahoraise. Parmi les danses réservées aux hommes on trouve le dahira, cérémonie religieuse ainsi que le m'rengué qui est un joute de combat pratiquée surtout par les jeunes. Le debahh est une danse religieuse réservée au femme qui chantent les louanges du prophète. Les femmes se retrouvent également pour le wadaba ou danse du pilon. Le m'biwi est dansé par les femmes à l'occasion des mariages.

L'album

Le nom de m'biwi désigne les deux bouts de bois généralement en bambou qui sont frappés l'un contre l'autre pour accompagner les danseuses. Normalement cette danse est réservée aux femmes mariées. A l'occasion de la fête nationale à Mamoudzou, cette démonstration est réalisée par des formations venant de différents villages de l'île.

L'album

Les femmes se mettent en place et s'assoient par petits groupes. Elles sont vêtues d'une "robe" en tissus imprimé, le salouva. Elles portent un châle, le kishali, sur la tête ou sur les épaules. Quelques danseuses arborent un masque de beauté, le m'sindzano, réalisé avec de la poudre de bois de santal parfois additionné d'autres mélanges végétaux pilés. Les femmes apportent toujours un grand soin à leur tenue vestimentaire.

L'album

Les danseuses se lèvent deux par deux et se font face. Les bras sont écartés lascivement et les mouvements des hanches se font de plus en plus rapide. Pendant ce temps les femmes assises battent la cadence en claquant leurs bouts de bois. Parfois une troisième danseuse vient s'interposer entre les deux premières.

L'album

Sans que l'on sache vraiment pourquoi une femme abandonne sa compagne de danse comme si elle avait perdu une joute secrète et va se rasseoir. D'autres danseuses se lèvent et des couples de plus en plus nombreux occupent la piste. Pour le final, l'ensemble des formations est debout.