Mayotte, retenue collinaire de Dzoumonié

Nous empruntons le chemin de droite. Il est carrossable jusqu'à un petit pont bricolé en grillage qui permet de franchir un ruisseau,

les jardins Mahorais bordent le chemin, un calebassier étale ses branches,

les ananas semblent à l'abandon, on traverse une plantation d'ylang ylang, un petit banga pour se reposer à l'ombre,

des orangers poussent à l'état sauvage, un dernier champ de manioc, la piste s'arrête en haut de la colline, seul un guide pourrait me faire franchir la crête,

un nouveau gué mêne sur l'autre rive du lac, une liane œil de bœuf a entièrement recouvert un arbre, ses gros haricots renferment de grosses graines utilisées en artisanat,

au bord du chemin poussent des jacquiers, des canneliers et des goyaviers,

les plantes aquatiques et les rives du lac abritent des hérons et des oiseaux colorés,

les zébus cherchent l'ombre dans les fourrés, il reste un dernier gué à franchir pour retourner au bourg.


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