Nouvelle sortie en voilier, cette fois nous restons autour de l'île. Avec des amis nous naviguons en duo pour remonter vers Port Louis. Nous enchaînons les escales incontournables de la Guadeloupe : Marie-Galante, Les Saintes, Malendure (la réserve Cousteau) puis Deshaies et Port Louis. Au retour nous ferons une nouvelle escale aux Saintes. Une bouée pour la nuit coûte 11€. Pour faire un peu d'exercice nous décidons de faire une balade à terre. Marc et Marie des amis qui ont leur bateau "jardin d'hiver" amarré à côté du nôtre nous ont indiqué une promenade vers la batterie Caroline sur le morne Morel.
Après un passage à l'office du tourisme pour prendre une carte de Terre de Haut nous partons en direction du port de Marigot. Nous traversons une île desertée par les touristes, plus de scooter ou de voiturette électrique. Pour nous c'est un vrai plaisir mais pour les commerçants c'est une galère.
A partir de marigot le sentier est bien balisé. Comme les cabrits nous grimpons vers le sommet du morne Morel. La vue sur la baie de Marigot est magnifique.
Quelques voiliers sont au mouillage et profitent de l'absence de houle. Au dessus de Marigot le fort Napoléon domine cette partie de l'île.
Nous continuons notre grimpette au travers d'une végétation sèche, quelques pervenches de Madagascar et des kalanchoes poussent entre les roches. Nous avons une vue dégagée sur les nombreux mornes de l'île. Certaines collines sont encore sans végétation suite au dernier cyclone. Sur la plus haute, le chameau, se dresse la tour carrée de la vigie.
Nous arrivons à la terrasse de la Batterie Caroline dont il ne reste qu'une plateforme et les ruines d'une poudrière ? La batterie est située à un point stratégique pour surveiller l'ennemi qui viendrait par ce côté de l'île. Elle domine la baie et la plage réputée de Pompierre.
Nous poursuivons notre boucle. Nous descendons le morne Morel par un sentier caillouteux qui mène à la plage de Pompierre.
Aujourdhui, cette plage est déserte. Les vagues de sargasses ont remplacé les touristes et les employés municipaux font ce qu'ils peuvent pour nettoyer cette plage, c'est une lutte sans fin !
Nous avons la chance de pouvoir nous rafraîchir à l'ombre des palmiers d'un petit resto ouvert. La clientèle ne se bouscule pas.
Nous suivons ensuite la route qui nous ramène au bourg de Terre de Haut où nous avons amarré titine, notre annexe.